Importance de la vérification et de l’étalonnage des compteurs d’eau et d’électricité
Pour l’étalonnage de leurs équipements de mesure, les entreprises spécialisées dans la fourniture d’eau ou d’électricité font régulièrement appel aux laboratoires d’étalonnage. Ces laboratoires assurent la vérification des compteurs d’eau, des compteurs d’électricité et des débitmètres. Pour ce type d’opération, les laboratoires utilisent les étalons et les bancs d’essai conformes aux normes.
Le contrôle réglementaire et l’étalonnage complet sont les deux prestations constamment effectuées sur ces compteurs. Le contrôle réglementaire nécessite l’agrément du ministre de l’Industrie. Quant à l’étalonnage complet, il est confié aux unités du système d’information (SI). Les entreprises de distribution d’énergie électrique, d’eau potable et les fournisseurs d’instruments de mesure sont les principaux bénéficiaires des prestations d’étalonnage.
Concernant les compteurs d’énergie électrique, l’étalonnage s’applique aussi bien aux compteurs monophasés qu’aux compteurs triphasés. Qu’il s’agisse des compteurs électroniques, électromécaniques ou des compteurs étalons, tous font l’objet d’une vérification périodique ou ponctuelle. S’agissant des débitmètres, leur étalonnage peut se faire directement en ligne sur le site du client. Que ce soit pour la vérification ou l’étalonnage, les débitmètres à ultrason et les compteurs volumétriques (de DN15 à DN40 et plus) doivent être ramenés au laboratoire.
Il convient de préciser que l’étalonnage des compteurs permet d’éviter le gaspillage d’énergie et de faire des économies d’eau, d’électricité ou de gaz. Les équipements bien étalonnés vous offrent une meilleure visibilité sur votre niveau de consommation énergétique. De plus, vous pouvez mieux planifier en consommant juste la quantité nécessaire pour votre usage quotidien.
La réduction des déchets permet de diminuer son empreinte environnementale
On estime aujourd’hui à 350 millions de tonnes la quantité de déchets produits chaque année sur notre planète. Mieux qu’on le croit, ce constat nous impose de changer nos habitudes de consommation. En effet, 85 % des appareils que nous jetons à la poubelle peuvent être réparés et avoir une nouvelle vie. Le remplacement du plastique par du papier pour la fabrication des gobelets, par exemple, est une des actions concrètes en cours d’implémentation dans notre pays. L’avantage du papier, c’est que ce matériau est à la fois recyclable et biodégradable.
Selon une étude, les déchets papier représentent en moyenne 75 % dans nos bureaux. On apprend d’ailleurs dans cette étude que chaque salarié français consomme environ 77 kg de papier par mois. Toujours selon la même étude, 25 % de documents imprimés se retrouvent à la poubelle 5 min seulement après leur sortie de l’imprimante. Le geste écoresponsable serait de transformer ces papiers en brouillon plutôt que de les jeter à la poubelle.
L’utilisation du papier recyclé est également une attitude écoresponsable. Toutefois, quand on souhaite contribuer à la préservation de la planète, l’idéal serait plutôt de limiter les impressions. De ce fait, la dématérialisation des procédures de facturation notamment permet d’éviter au maximum l’usage du papier. En effet, plus besoin d’envoyer des factures imprimées à vos clients quand celles-ci peuvent être transmises par voie électronique.
Aujourd’hui, nombre d’entreprises font appel aux solutions e-procurement pour diminuer, autant que faire se peut, l’usage du papier. Certains vont plus loin en installant des logiciels qui exigent la présentation d’un badge pour récupérer vos documents imprimés. De tels mécanismes peuvent contribuer à la naissance d’une conscience écologique au sein de l’entreprise.
Empreinte écologique et empreinte carbone, kézako ?
L’empreinte écologique utilise la surface terrestre bio productive comme unité de mesure. On parle ici de la quantité de terre qu’il faut pour la production de biens et services destinés à la consommation des populations. Elle prend en compte l’absorption des déchets issus de l’utilisation de masse. Pour calculer l’empreinte écologique, la représentation se fait en nombre de terres ou de ressources nécessaires pour différents modes de consommation.
À titre d’illustration, l’association WWF estime, par exemple, qu’il faudrait cinq planètes bio productives pour la nutrition, le logement et l’habillement de l’ensemble des habitants de la terre si chacun devait mener le train de vie d’un Américain moyen.
Pour mesurer la quantité de dioxyde de carbone émise, vous devez utiliser une empreinte carbone. Sont concernées par ce mesurage, l’activité, la population ou une organisation. Aujourd’hui, l’empreinte carbone vous permet de mesurer les besoins des populations en vous basant sur les ressources qu’offre la planète. Le calcul de l’empreinte carbone doit prendre en compte les émissions directes ou indirectes. Les émissions de CO2 ont lieu en produisant ou en acheminant un produit.
Le gaz carbonique est l’autre nom donné au dioxyde de carbone. Ce gaz est naturellement présent dans l’atmosphère, car il contribue à la préservation de la vie sur terre. Aux dires des scientifiques, il serait pourtant responsable du réchauffement de la planète et des changements climatiques. Et pour cause, le CO2 est un gaz à effet de serre.